Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux, regardez les s'envoler, c'est beau
oui bon d'accord mais les nôtres ne volent pas. elles sont tellement grosses même qu'elles ont presque le jabot qui racle le sol. alors, c'est décidé ! la culture intensive étant doranavant terminée au potager, la horde sauvage est maintenant libérée de son enclos. Liberté pour les gallinacées ! et surtout de l'activité ! elles vont dorénavant avoir tout loisir de se trouver de la nourriture au gré de leur promenade au jardin. Herbes, insectes, graines diverses.
Non seulement c'est leur activité physique qui va progresser mais en plus leur régime alimentaire va se diversifier et un peu de verdure leur fera le plus grand bien.
Oh, elles n'ont pas de problème de transit vu ce qu'elles laissent derrière elles au poulailler ! d'ailleurs; il m'arrive parfois de me féliciter de ma totale anosmie quand vient le moment de ramasser la boue et autres déjections qui jonchent le sol du poulailler. Vu la quantité de mouches que j'ai vu tournoyer dans l'air, sans compter celles qui se sont collées aux adorables rubans adhésifs installés là pour juguler leur développement, on peut conclure que le lieu est quelque peu mal-odorant.
Or donc, une fois lachées les bestioles, toute la famille observa à son tour ces quasi dindons à la découverte de leur nouvelle semi liberté. Et là, étonnant !
Tout nous porte à croire qu'elles sont croisées avec des chiens ! Et vas-y que je je gratte le sol avec mes papates, et vas-y que je me roule dans la terre. C'est tout juste si elles ne lèvent pas la pâte pour pisser un coup et ainsi marquer leur territoire tels les grands fauves de la savane ! (dont nous nous faisons l'écho, bien entendu.
En attendant, ça gambade avec la même allure légère que les personnages qui vivent dans le vaisseau spacial de Wall-E. Oui, aujourd'hui le blog est branché sur le cinéma en plus des animaux ! Et pendant ce temps, le grand truc de la Saint Luc approchant, elles voient passer au dessus de leur tête des volées de palombes et autres migrateurs qui délaissent nos fraiches contrées pour passer l'hiver au chaud. Et leurs cousines éloignées font les bégueules, elles font mine de ne pas être envieuses de ces joyeux ramiers. il faut dire que nous leur avons raconté ce qui les attend dans les bois alentours puis dans les cols du Pays basque !
Alors, avec nonchalance, elles continuent à se pavaner, la crète en l'air, le bec en avant avec toujours cet air crétin dans l'oeil et ce bruit stupide qui me sert dorénavant de sonnerie de téléphone et elles chantonnent dans leur petite tête la ritournelle rendue célèbre par Kad Mérad : I believe I can fly ...
PS : n'appelez pas encore Brigitte Bardot ni la SPA. Que Gérard B et Evelyne R soient rassurés, la boîteuse va mieux. Elle semble apprécier ses nouvelles conditions de vie et est même capable de sprinter (sur 2 mètres) quand arrive la ration d'eau claire quotidienne.